Rapport Financier Semestriel au 30 Juin 2020

1.3 Politique RSE du Groupe en 2020

Chapitre 1. Rapport semestriel d’activité

1.3 Politique RSE du Groupe en 2020

L’économie japonaise a été moins touchée directement par l’épidémie, en raison des faibles pathologies chroniques et d’un équipement hospitalier plus dense. Elle devrait aussi bénéficier de la bonne résistance de l’économie chinoise, dont elle demeure un partenaire majeur. La baisse du PIB devrait être moins prononcée qu’en Europe, de l’ordre de - 5 à - 6 % selon le consensus et le FMI. Les autorités japonaises ont elle aussi lancé un plan de soutien important, qui s’ajoute à un plan déjà en place avant l’apparition de la crise sanitaire. La baisse du PIB du second trimestre devrait néanmoins être profonde, de - 9,2 % selon le consensus Factset.

En Chine, l’épidémie a été bien contrôlée, dans le cadre d’un pays plus autoritaire. Malgré la résurgence de foyers notamment à Pékin, et de nouvelles mesures de confinement, il semble que le risque épidémique diminue. Les autorités locales comme nationales ont fait la preuve de leur efficacité. L’impact négatif sur l’économie a été important, mais la variation du PIB demeure positive : le PIB chinois devrait progresser de 1 % en 2020, selon le FMI et le consensus Facstet. La baisse a porté sur le premier trimestre 2020 ( - 6,8 % ), alors que le PIB se redresse déjà au second trimestre (+ 1,8 %). Les mesures d’accompagnement de la crise, essentiellement monétaires, ont porté leurs fruits.

Le cours du pétrole s’est bien redressé. Désormais à 40‑45 dollars US le baril contre 50- 55 dollars US avant la crise, le cours du pétrole a progressé de près de 50 % sur les plus bas du mois de mars. La baisse du nombre de puits aux USA est importante, et les restrictions de production décidées par les pays producteurs ont permis de compenser la chute de la consommation. Celle-ci évolue de concert avec les mesures de déconfinement qui ont été prises en mai et juin. Les cours des principales matières premières industrielles se sont redressées aussi, et reviennent progressivement à leurs niveaux d’avant la crise. Cela permet de soulager un peu les pays producteurs souvent émergents, dont la situation économique demeure très préoccupante, notamment le Brésil, dont le PIB devrait chuter de - 9 % en 2020, et de - 8 % au second trimestre 2020.

1.3 POLITIQUE RSE DU GROUPE EN 2020

Les priorités du Groupe au premier semestre ont été affectées par les événements majeurs survenus dans le monde. La santé des collaborateurs a été le premier sujet de mobilisation à l’occasion de la pandémie du Covid-19. Les équipes se sont ensuite attachées à aider au mieux et au plus près nos clients qui ont affronté de manière très variable les conséquences économiques liées au confinement dans de nombreux pays. Enfin, les questions de diversité, d’inclusion et de justice sociale ont occupé une place importante et suscité une forte mobilisation interne.

La pandémie qui s’est propagée de pays en pays dès fin janvier a défini la priorité absolue du Groupe : protéger tous les salariés, en suivant les consignes nationales de confinement et les gestes barrières recommandés.

En raison du Covid‑19, 95 % des salariés du Groupe ont basculé en télétravail en quelques jours. Chacune et chacun a pu être équipé en un temps record (ordinateur portable avec VPN, mobile…) grâce aux équipes IT qui ont effectué un travail considérable de déploiement opérationnel et de surveillance des infrastructures.

Chaque dimanche pendant trois mois, Arthur Sadoun, Président du Directoire, s’est adressé par vidéo à tous les collaborateurs du Groupe, expliquant les priorités du moment et indiquant les enjeux et les étapes à venir. Cette information régulière, complétée par les managers locaux a permis aux salariés de ne pas se sentir isolés et d’être mobilisés autour des priorités stratégiques et opérationnelles du Groupe.

Dès que les retours au bureau ont été possibles, les équipes RH locales ont déployé des plans de reprise très structurés, en veillant à privilégier le télétravail pour le plus grand nombre et en organisant au mieux la gestion des flux de personnes dans les différents sites. Les salariés ont été équipés (masques, gel hydroalcoolique…) et les plateaux, une fois désinfectés, ont été réaménagés pour respecter la distanciation physique, avec des précautions sanitaires renforcées.

Parallèlement, fort de l’année de test réussi au Royaume-Uni, le déploiement accéléré et anticipé de la plateforme Marcel s’est fait dans presque tous les pays au cours du deuxième trimestre. Les salariés ont pu être connectés aux actualités du Groupe et accéder à la bibliothèque des formations en ligne accessibles à tous 24/7 – Marcel Classes – et via des centaines de modules, se perfectionner et découvrir des nouveautés métiers ou écouter des personnalités inspirantes. Toujours sur Marcel, ils ont pu bénéficier de programmes d’accompagnement individuels afin de prendre soin de leur santé physique et mentale. Enfin, la pandémie ayant durement touché certains clients et activités, Marcel a permis aux salariés plus disponibles d’aider d’autres équipes particulièrement sollicitées. Une gestion plus dynamique des talents et des compétences a démarré à l’occasion de la crise sanitaire.

Les questions d’égalité et d’inclusion, de lutte contre le racisme et pour la justice sociale ont occupé le devant de l’actualité aux États-Unis et dans bien d’autres pays au second trimestre. Le 17 juin a été consacré à une « pause » afin que les salariés des agences américaines, avec leurs managers, réfléchissent sur la manière de progresser et d’agir plus efficacement en faveur de l’inclusion dans nos agences comme dans la société. Les équipes Diversité et Inclusion, ainsi que les Chief Talent Officers ont coordonné les travaux ; des engagements forts ont été pris, sous la responsabilité du Comex US sur 7 mesures en faveur de l’inclusion réelle impactant nos agences comme les communautés. D’autres pays, comme le Royaume-Uni, se sont mobilisés en interne afin de renforcer leurs actions internes et locales.