Les comptes consolidés semestriels au 30 juin 2020 ainsi que les notes y afférentes ont été arrêtés par le Directoire du 20 juillet 2020 et examinés par le Conseil de surveillance du 22 juillet 2020.
Les comptes consolidés semestriels condensés sont présentés en euros arrondis au million le plus proche.
En application du règlement européen n° 1606/2002 du 19 juillet 2002, les comptes consolidés du Groupe Publicis au 30 juin 2020 ont été établis selon les normes comptables internationales IAS/IFRS approuvées par l’Union européenne à la date de clôture et d’application obligatoire à cette date.
Les comptes consolidés semestriels condensés au 30 juin 2020 sont établis conformément à la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire ». Les règles et méthodes comptables appliquées dans les états financiers semestriels sont cohérentes avec celles utilisées par le Groupe dans les comptes consolidés au 31 décembre 2019, et présentées dans le document d’enregistrement universel déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) le 27 avril 2020 (document d’enregistrement universel 2019, pages 191 à 200).
Au 30 juin 2020, le Groupe n’a pas appliqué de nouvelles normes ou interprétations.
Au 30 juin 2020, le Groupe n’a pas appliqué par anticipation de nouvelle norme ou interprétation.
La situation financière et les résultats du Groupe dépendent des méthodes comptables, hypothèses, estimations et jugements retenus lors de l’élaboration des comptes consolidés. Le Groupe fonde ses estimations sur son expérience passée ainsi que sur un ensemble d’autres hypothèses jugées raisonnables au regard des circonstances afin d’évaluer les valeurs à retenir pour les actifs et passifs du Groupe. Les actifs et passifs qui font l’objet d’estimations au 1er semestre 2020 sont de même nature que celles décrites au 31 décembre 2019 dans le document d’enregistrement universel 2019. La Direction révise ces estimations lorsqu’elle identifie de nouveaux événements à prendre en compte ou en cas de changement des circonstances sur lesquelles ces hypothèses étaient fondées. Au 30 juin 2020, les hypothèses ont été révisées pour prendre en compte les effets de la crise liée au Covid-19 sur les comptes consolidés. Les réalisations pourraient néanmoins différer de façon significative des estimations retenues.
La crise actuelle a entraîné les impacts suivants pour le Groupe :
La revue des indices de pertes de valeur réalisée a conduit le Groupe à effectuer des tests de dépréciation sur l’ensemble de ses écarts d’acquisition. Compte tenu des incertitudes concernant les projections futures, plusieurs scénarios ont été élaborés envisageant des rythmes de reprise d’activité différenciés. Ces tests n’ont pas conduit le Groupe à enregistrer de complément de perte de valeur dans les comptes semestriels (voir note 5).
Conformément aux règles et méthodes comptables du Groupe, une revue des créances clients a été réalisée pour identifier celles qui présentent un risque de non-recouvrement. Au cas par cas, des dépréciations de créances clients ont été comptabilisées dans les comptes semestriels.
Concernant les pertes sur créances attendues, la méthode simplifiée permise par IFRS 9 et appliquée par le Groupe a été adaptée pour prendre en compte l’accroissement des risques liés à la crise.
Au titre du premier semestre, et en lien avec les conséquences de la crise liée au Covid-19, les créances clients ont été dépréciées pour un montant de 40 millions d’euros, comptabilisé dans les autres charges opérationnelles.
