Document d'enregistrement universel 2024

Glossaire

7. Risques liés aux fusions et acquisitions
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Description du risque

Le développement par acquisitions d’entreprises ou prises de participations peut présenter des risques.

Un des volets de la stratégie du Groupe vise à enrichir la palette des services offerts dans le domaine de la publicité, de la communication, du conseil, de la data, de l’IA, de la transformation digitale et du commerce et à développer ses activités dans des marchés à forte croissance. Dans cette perspective, l’identification de cibles à acquérir peut se révéler délicate et l’évaluation des risques liés à une opération d’acquisition ou de prise de participations peut être erronée. En outre, il est possible que certains risques ne soient pas divulgués par les vendeurs. On notera que le contexte réglementaire changeant et imprévisible dans certains pays et certaines pratiques locales constituent une zone supplémentaire de risques liés aux acquisitions. De plus, l’acquisition d’une société peut être réalisée à des conditions moins satisfaisantes que prévues et l’intégration d’une société nouvellement acquise au sein du Groupe peut s’avérer difficile ou ne pas dégager la totalité des synergies et autres bénéfices attendus. De tels événements pourraient avoir des conséquences défavorables sur le Groupe.

Une description des principales acquisitions réalisées par le Groupe au cours de l’année 2024 figure à la section 1.4.1 (voir également la note 3 des comptes consolidés (section 6.6) relative aux « Variations du périmètre de consolidation ».)

Les écarts d’acquisition et les actifs incorporels (marques, relations clientèle) inscrits au bilan du Groupe pour les entreprises acquises peuvent devoir être dépréciés.

Des montants importants sont inscrits au bilan du Groupe au titre des goodwill (pour un montant de 13 843 millions d’euros (Voir note 7 de la section 6.6 des comptes consolidés) et des actifs incorporels (pour un montant de 1 069 millions d’euros, voir note 13 de la section 6.6 des comptes consolidés) au 31 décembre 2024. En effet, du fait de la nature des activités du Groupe, les actifs les plus importants sont en général incorporels et comptabilisés en tant que tels. Les hypothèses faites en vue d’estimer les résultats et les flux de trésorerie prévisionnels lors de ces réévaluations peuvent ne pas être confirmées par les résultats réels ultérieurs. Si le Groupe était amené à opérer de telles dépréciations, la perte comptable en découlant pourrait influer négativement sur les résultats et la situation financière du Groupe.

Gestion du risque 

Avant tout projet d’acquisition, le Groupe procède à des analyses (due diligences) abordant différentes dimensions (financières, juridiques, fiscales, ressources humaines, technologiques, conformité et éthique...). Les équipes fusions et acquisitions s’appuient sur des conseils externes pour certaines diligences. 

Les acquisitions font ensuite l’objet d’un plan d’intégration préparé avec les responsables opérationnels concernés et qui s’appuie notamment sur l’expertise des centres de services partagés.

Le Groupe procède chaque année à une évaluation des écarts d’acquisition et de ces actifs incorporels afin de déterminer s’ils ne doivent pas être dépréciés. L’analyse des écarts d’acquisition et des actifs incorporels inscrits au bilan du Groupe figure en notes 12 et 13 des comptes consolidés (section 6.6).