L’année 2024 a été particulièrement agitée sur les marchés financiers, et a vu l’écart de performance se creuser entre actions américaines et européennes.
Après avoir touché de nouveaux records avant l’été, l’indice CAC 40 a fini l’année en baisse par rapport au 1er janvier. Cette volatilité résulte des incertitudes politiques touchant plusieurs pays d’Europe, et singulièrement la France, dans un contexte de croissance économique faible.
A contrario, les marchés américains ont fini l’année sur de nouveaux records, tant pour le Dow Jones que pour le Nasdaq, tirés par une économie américaine dynamique et des gains de productivité importants, mais également par la bonne tenue des valeurs technologiques qui bénéficient de l’engouement autour de l’intelligence artificielle. La victoire de Donald Trump a également contribué à la progression des indices américains, le marché étant sensible aux promesses de dérégulation et de baisses d’impôts du nouveau président des États-Unis.
Après avoir hissé les taux d’intérêt directeurs à des niveaux historiquement élevés pour lutter contre l’inflation, les grandes banques centrales ont entamé des cycles de baisses de taux cette année. Ainsi, la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale américaine ont toutes deux abaissé leurs taux de 1 point de pourcentage en 2024.
En 2025, l’orientation de la politique monétaire pourrait diverger des deux côtés de l’Atlantique. Tandis que la Réserve fédérale se montre désormais prudente sur son cycle d’assouplissement monétaire face à la résilience de l’économie américaine et la résistance de l’inflation, les perspectives de croissance atone en zone euro conduiraient la Banque centrale européenne à poursuivre ses baisses régulières sur le premier semestre.
En 2024, l’indice STOXX 600 Media des médias européens a progressé de 16 %, à comparer à + 6 % pour le STOXX 600 Europe. Les principaux groupes publicitaires mondiaux ont connu une année en demi-teinte, leur capitalisation boursière en dollar ayant progressé de 3 % en moyenne. Si la croissance du secteur a été portée à la fois par une réévaluation des multiples de valorisation et des révisions à la hausse des estimations, il existe des divergences notables entre les principaux acteurs. Publicis affiche cette année encore une performance boursière supérieure à ses pairs avec une progression de 23 %, et ce, malgré la relative faiblesse de son indice de référence national CAC 40 (- 2 %) par rapport au Footsie (+ 6 %) et au S&P 500 (+ 23 %) en 2024. Si le cours de Bourse de WPP progresse de 10 % en 2024, celui d’Omnicom est en baisse de 1 % tandis que celui d’Inter public recule de 14 %. En 2024, Publicis a maintenu sa position de la première capitalisation boursière du secteur des groupes de conseil en communication. Publicis a continué de bénéficier de son solide positionnement, de son bon momentum opérationnel et d’une utilisation judicieuse de sa trésorerie via des acquisitions à fort potentiel.
La communication financière de Publicis Groupe repose sur le principe de fournir des informations précises, transparentes et sincères sur la situation du Groupe à l’ensemble des marchés financiers dans le cadre des textes, normes et procédures en vigueur en France : loi de sécurité financière, normes IFRS (International Financial Reporting Standards). Les relations investisseurs de Publicis Groupe dialoguent de façon étroite et permanente avec les analystes des sociétés de courtage et des fonds d’investissement. La communication financière de Publicis Groupe auprès des investisseurs institutionnels se traduit par l’organisation de réunions sur les principales places financières mondiales, et par la participation des représentants du Groupe à des conférences d’investisseurs.
Au cours de l’année 2024, Publicis Groupe a rencontré environ 1 450 investisseurs institutionnels, lors de rendez-vous privés (roadshows, conférences investisseurs et rendez-vous à la demande).
Les informations sur les actions et les instruments financiers qui suivent proviennent des sites Euronext et Bloomberg.
Le 27 décembre 2007, Publicis Groupe SA était informé de la fin de la cotation des actions Publicis Groupe SA au New York Stock Exchange. Cette radiation faisait suite à l’annonce, exprimée le 17 septembre 2007 par la Société aux autorités de marché américaines, de son souhait de mettre fin à la cotation des actions Publicis Groupe SA au New York Stock Exchange (cotées sous la forme d’American Depositary Receipts ; ratio : un ADR pour une action Publicis), les transactions excédant rarement une moyenne annuelle de 1 % de la totalité des titres composant le capital social.
Par défaut, des transactions sur le titre peuvent être effectuées sur le marché hors cote OTCQX du New York Stock Exchange sous la forme d’American Depositary Receipts ; ratio : 4 ADR pour une action Publicis (ticker : PUBGY). La plateforme OTCQX est un outil d’information permettant d’assurer l’accès aux investisseurs américains tout en garantissant la transparence des prix.