Les équipes sont basées dans les trois grandes régions du Groupe : Amériques, Europe, APAC ; elles sont aussi, pour une partie d’entre elles, spécialisées par type de secteurs d’activités ou d’industries. La Chief Procurement Officer reporte au Directeur Financier du Groupe. Toutes les équipes doivent se conformer aux différents cadres réglementaires, qu’il s’agisse des directives européennes (comme la CSRD ou la CS3D) ou des lois nationales. Une équipe transversale est dédiée aux enjeux-clés des achats responsables.
Formation des équipes de la Direction des achats Groupe, et des acheteurs locaux : tous les salariés négociant avec des fournisseurs doivent respecter les règles du Code de conduite et d’éthique Janus, notamment dans le contexte des négociations commerciales. Chaque salarié doit agir de manière professionnelle et rigoureuse, hors de tout conflit d’intérêts. Comme tous les salariés de l’entreprise, les équipes du Département des achats doivent suivre les formations obligatoires en matière de lutte contre la corruption et de lutte contre les conflits d’intérêts, auxquelles s’ajoutent d’autres modules de formation spécifiquement adaptés à leurs fonctions. Les acheteurs sont régulièrement formés aux enjeux RSE par la Responsable RSE de la Direction des achats, qui travaille en étroite relation avec la Direction RSE du Groupe. Ces formations RSE annuelles permettent de faire le point sur les évolutions réglementaires tant en termes de droits humains que d’enjeux climatiques et d’éthique. Les évolutions des CSR for Business Guidelines sont passées en revue avec les équipes a minima une fois par an. Enfin, les acheteurs participent aussi aux conférences/webinaires réalisées avec les fournisseurs sur ces sujets. En 2024, une attention particulière a porté sur les évolutions réglementaires européennes liées à la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) et à l’arrivée de la future CS3D (Corporate Sustainability Due Diligence Directive) qui est le devoir de vigilance européen, et sur les attentes du Groupe vis-à-vis de ses partenaires.
Au cours des dernières années, la fonction achat de l’entreprise et des filiales du Groupe, intégrée dans les services partagés internes de Re:Sources, a été renforcée, professionnalisée, et engagée en matière de RSE, afin de gagner en efficacité dans la relation individualisée avec les différents fournisseurs que dans l’exécution des commandes et de leur suivi.
En matière de sous-traitance, les éléments contractuels sont précis. À chaque fois que c’est nécessaire, le Groupe exige de ses fournisseurs qu’ils soumettent les contrats de sous- traitance pour approbation, et se réserve le droit de conduire des audits ou toute autre forme de revue détaillée afin de vérifier que tout est bien en conformité. La pression éventuelle pour contourner les règles du Groupe s’en trouve alors atténuée.
En 2024, et depuis ces quatre dernières années, la Direction des achats Groupe a étendu son programme de conformité fournisseurs afin d’avoir un suivi plus précis, notamment à travers le Vendor Management Program. Ce programme d’analyse des risques et de conformité repose sur cinq piliers :
En 2024, la Direction des achats Groupe a poursuivi son approche fondée sur les risques en révisant les lignes directrices internes définissant sept processus (appelés 7 Avenues of Procurement) , couvrant plusieurs sujets. Cela comprend des évaluations détaillées des contrôles créés par type de projet en fonction de la pondération du risque, de la fréquence de ces contrôles et de la méthodologie d’analyse. Des garde-fous supplémentaires ont été ajoutés en 2024, y compris sur la gouvernance afin d’assurer leur application. Une équipe dédiée PMO (Procurement Management Office) est en charge de la vérification préalable, avant de soumettre un contrat à la signature (validations tracées par Docusign). En 2024, le Département des achats Groupe a développé un outil intégrant l’intelligence artificielle, pour mieux évaluer les risques, avec une plus grande granularité d’analyse, cet outil étant alimenté par plusieurs bases de données comme Factiva (Dow Jones) ainsi que d’autres médias ;