Document d'enregistrement universel 2024

Glossaire

  1. Activités avec consommation d’énergie hors scopes 1 + 2 pour un total estimé de 5 597 TeqCO2.

    Les émissions mesurées dans cette catégorie tiennent compte des émissions en amont et des pertes liées à la consommation d’énergie, calculées à partir de la consommation d’énergie du Groupe et à l’aide des ensembles de données appropriés.

  2. Transports amont : non pertinent au regard de l’activité de services intellectuels.
  3. Déchets pour un total de 113 TeqCO2  :
    1. le volume des déchets (non dangereux) qui sont recyclés est estimé à 1 805 tonnes. L’essentiel de ces volumes est constitué de papiers et cartons. Ils sont traités dans des filières de recyclage avec traçabilité (certaines agences ayant depuis plusieurs années une traçabilité en place pour 100 % des volumes). Le Groupe ne gère pas de déchets dangereux ou toxiques compte tenu de ses activités de services. Début 2020, le Groupe a lancé un plan mondial de lutte contre le plastique à usage unique, l’objectif étant d’atteindre sa disparition dans toutes les entités. Même si la pandémie a amené un usage ponctuel accru d’éléments de protection individuelle à usage unique, la majeure partie des fournitures de bureau avec du plastique ont été éliminées ;
    2. les déchets électroniques sont repris dans les filières locales DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) ou WEEE (waste electrical and electronic equipment), ou dans le cadre des contrats de reprise de matériels, permettant aussi une seconde vie pour ces matériels encore utilisables ;
    3. la question du gaspillage alimentaire est suivie depuis plusieurs années. Dans toutes les agences, les collaborateurs doivent réduire le gaspillage du quotidien et renforcer les logiques de partage, afin de lutter contre la précarité alimentaire. Par exemple, en fin d’après-midi, des collaborateurs peuvent récupérer à la cafétéria des surplus alimentaires intacts issus de réunions. En France, Sodexo, partenaire du Groupe notamment sur le site de Bastille, est très actif tant dans sa propre chaîne de production (de l’amont à l’aval) que dans sa communication sur les enjeux du gaspillage auprès des salariés-clients des restaurants d’entreprise. Le Groupe défend une alimentation responsable, équitable et durable, prioritairement locale et soucieuse du bien-être animal, comme en témoignent plusieurs projets réalisés avec différents clients (voir www.publicisgroupe.com, section RSE)
  1. Déplacements professionnels, pour un total estimé de 64 547 TeqCO2 couvrant :
    1. les déplacements en avion pour un total de 58 137 TeqCO2. Depuis 2013, Publicis Groupe comptabilise les émissions carbone des vols en fonction de la distance parcourue et de la classe des passagers, grâce à un reporting mensuel qui couvre plus de 90 % des vols. Ce calcul prend en compte l’impact des traînées de condensation. Les modalités des déplacements professionnels et voyages d’affaires, sont définies dans la politique Travel, mise à jour chaque année dans Janus, le Code d’éthique et de conduite. Ces modalités privilégient le recours au train quand les infrastructures locales le permettent. Ces déplacements en avion font l’objet d’une validation à plusieurs niveaux qui amène les salariés concernés à repenser l’organisation de leurs déplacements, en concentrant les réunions sur plusieurs jours pour éviter des allers-retours inutiles. Les critères internes de justification ont été renforcés, et les équipes ont fait évoluer l’organisation de leurs déplacements afin d’en faire moins. Les impératifs business qui se font en accord avec les clients, sont prioritaires. Nous restons tributaires de nos clients et de leur souhait de se voir physiquement régulièrement. Pour tout autre motif, un déplacement doit être approuvé par un membre de la Direction générale. Avec la reprise des réunions en physique, les vols professionnels ont également repris, en hausse par rapport à 2023 du fait de la croissance des activités, mais toujours en dessous de l’année 2019. Compte tenu de l’impact de ces déplacements en avion, ils sont intégrés dans le programme actuel du Groupe de compensation carbone. Depuis 2022, un suivi mensuel des déplacements aériens a été mis en place afin d’identifier les leviers de réduction, accompagné d’une modélisation pour imaginer les hypothèses de réduction réalistes. L’objectif reste de réduire ces déplacements aériens de 50% par rapport à 2019 ;
    2. les autres déplacements, en train et autres modes, y compris la location de véhicules. Pour les véhicules de location, il est demandé de recourir au modèle strictement nécessaire, si possible de privilégier des moteurs hybrides ou électriques. Dans les pays où une offre existe, il est demandé de privilégier les Greens Cabs et l’usage du taxi à plusieurs.
  2. Déplacements domicile-travail des salariés pour un total estimé de 46 162 TeqCO2.

    Les bureaux du Groupe se situent dans des grandes métropoles du monde entier. Les salariés sont donc encouragés et incités à utiliser les transports en commun (prise en charge partielle ou totale) ou d’autres formes de mobilités douces (vélo, vélo électrique, etc.) avec un encouragement financier, et à faire du co-voiturage. Avec le retour au bureau trois jours par semaine, des impacts des trajets domicile-travail augmentent mécaniquement. Les agences ont défini des politiques locales, permettant de coller aux enjeux de la localisation des agences et des modes de transport en commun à proximité. L’objectif est d’encourager, partout où c’est possible, le recours aux modes de transports moins émetteurs comme les transports en commun, ainsi que d’autres options comme les voitures de service et de fonction électriques, hybrides, plus petites, ou de solutions alternatives de mobilité (vélo électrique).

    En 2024, une enquête centralisée a été mise à la disposition des pays et agences, afin de disposer d’un outil unique pour recueillir les informations des salariés sur leurs modes de transport du quotidien. L’enquête est structurée par trimestre afin d’intégrer des variations saisonnières des modes de transport. L’outil a été utilisé dans plusieurs pays cette année.