Document d'enregistrement universel 2024

Glossaire

Conformément à la méthodologie, les gaz à effet de serre considérés sont ceux énumérés par l’arrêté du 24 août 2011 relatif aux gaz à effet de serre couverts par les bilans d’émissions de gaz à effet de serre, à savoir : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les hydrocarbures perfluorés (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6).

Cette approche complète nous permet de répondre aux critères de transparence et d’exhaustivité exigés par la CSRD, tout en respectant les principes de pertinence, complétude, cohérence, transparence et précision du GHG Protocol. Les données sont vérifiées par un tiers indépendant, garantissant ainsi la fiabilité et la comparabilité de nos rapports, en parfaite adéquation avec les objectifs de la CSRD visant à standardiser et améliorer la qualité du reporting extra-financier.

Le total des scopes 1 + 2 (Market-Based) + 3, pour l’ensemble du Groupe et ses filiales, est estimé à 287 077 TeqCO2, en 2024, soit une intensité carbone de 2,65 TeqCO2  per capita. Cette remontée des émissions est liée à la croissance économique de l’entreprise et est particulièrement visible dans le scope 3, notamment la catégorie « biens & services achetés ». [E1-6-46]

Le détail par catégories du GHG Protocol suit la présentation soumise et validée par SBTi pour les objectifs 2030 et 2040 : [E1-4-32, 33, 34a & 34b]

Scopes 1 et 2

Au regard des activités de services intellectuels de Publicis Groupe, les impacts proviennent essentiellement de :

  1. déplacements professionnels en voiture, estimés à 9 153 milliers de km pour des émissions associées de 4 223 TeqCO2. 2024 est marquée par une reprise des déplacements professionnels.

    Pour les véhicules de fonction ou voitures de service, depuis 15 ans le Groupe a aligné sa politique Automobile (Car Policy) sur les objectifs européens de 95 g CO2 maximum, et soutient l’objectif d’une mobilité routière zéro émission d’ici 2035 indiqué dans le projet de règlement européen Fit-for-55. Les pratiques individuelles ont évolué en faveur des véhicules hybrides et électriques ;

  2. énergie consommée estimée à 110 118 MWh pour des émissions associées de 16 491 TeqCO2

    [E1-4-32, E1-4-34, E1-5-36]

     Les énergies renouvelables (ENR) en source directe,via les fournisseurs, représentent 65,2 % de la consommation totale (sur la base des certifications données par les fournisseurs d’électricité) et 75% en intégrant aux Etats- Unis les bureaux où le passage aux ENR est bloqué, nécessitant la mise place de contrats d’énergie à long terme. La progression est lente car, dans certains pays, le mix énergétique a peu progressé voire reculé. Le plan 100% ENR pour 2030 va être renforcé pour tenir compte d’une volatilité inattendue ; il repose sur plusieurs points:
  • la réduction de la consommation énergétique, quelle que soit la source, et cela partout ;
  • le basculement vers des contrats de fourniture d’énergies à 100 % renouvelables avec les gestionnaires des immeubles où se trouvent nos bureaux ;
  • l’examen attentif des lieux (pays, états, bâtiments) où la situation est structurellement bloquée, à savoir le Groupe ne peut pas choisir son fournisseur d’énergie ni le mix énergétique : par exemple, quand c’est un marché réglementé par l’état ou une ville ; ou si l’exploitant de l’immeuble est bloqué par son contrat avec un fournisseur ne proposant pas d’ENR ; ou encore si nous faisons face à un refus des autres locataires de passer aux ENR en raison d’un écart de prix. Dans ces cas de figure, les entreprises de services intellectuels comme Publicis ne disposent d’aucune marge de manœuvre possible pour accélérer le recours à des sources directes d’énergie renouvelables, si ce n’est l’achat de RECs et la mise en œuvre de contrats à long terme.

Après achats de REC (Renewable Energy Certificates) et de GO (garanties d’origine), ce taux monte à 95 % en 2024. La Direction de la RSE Groupe et la Direction de l’immobilier font le point tous les trimestres avec les équipes locales sur la progression de ces changements de contrat et contribuent directement aux négociations le cas échéant.

Les efforts se poursuivent aussi en matière d’efficacité énergétique et de bonnes pratiques (politique du switch- off des ordinateurs, des machines telles que les imprimantes et des lumières les nuits et week-ends). Dans le cadre du plan de transition, l’efficacité énergétique des bureaux va se poursuivre, à travers quelques déménagements à venir aux États-Unis et en France, dans les deux prochaines années, vers des bâtiments à haute performance énergétique et environnementale ;

  1. data centers : outre le travail d’optimisation et de rationalisation des serveurs permanent, un chantier d’analyse fine a été engagé fin 2023 afin d’avoir une vision précise sur les questions énergétiques tant dans les data centers en propre, partagés, que dans ceux des partenaires, notamment du cloud. Au cours des dernières années, une amélioration moyenne annuelle de 10 % à 12 % a été obtenue et l’intention est de poursuivre ;