Document d'enregistrement universel 2024

Glossaire

Note à propos des politiques [ESRS 2 MDR-P-63, 64 & 65] : les politiques qui structurent la vie de l’entreprise sont élaborées à plusieurs niveaux :

  • Groupe : Janus, le Code d’éthique et de conduite, est la référence pour toutes les autres politiques (voir section 3.1.1.6). Il repose sur le socle de valeur du Groupe, et il est adossé à des grands référentiels internationaux tels que le Pacte Mondial des Nations Unies. Il regroupe tous les standards auxquels tout salarié doit se conformer sans distinction. Il est mis à la disposition de l’ensemble des salariés sur la plateforme Marcel et le site interne du Groupe. De plus, il fait l’objet de formations obligatoires, généralement à fréquence annuelle.

    Janus fait l’objet d’une révision annuelle. Certaines politiques peuvent être ajustées en cours d’année, notamment en cas d’évolution réglementaire. Une information est alors adressée aux salariés (ex. : politique anti-corruption) ;

  • pays : les politiques définissent les dispositions locales de mise en œuvre, dans le respect des réglementations locales et de leurs spécificités. Elles font l’objet de révisions annuelles, et sont aménagées régulièrement en fonction des nouveaux dispositifs en place ou de leur amélioration, notamment dans le domaine social ;
  • agence/entité ou réseau : pour des raisons historiques, certaines entités peuvent conserver des politiques complémentaires, car elles sont en lien direct avec l’activité et ses particularités opérationnelles. Elles sont révisées en fonction des besoins.

4.1.9 Analyse de double matérialité – d’impact et financière

L’analyse de double matérialité pose comme postulat d’examiner, d’une part, la matérialité financière avec l’incidence de la dégradation des conditions sociétales et environnementales sur l’activité de l’entreprise et ses impacts financiers, et d’autre part, la matérialité d’impact avec la mesure de l’impact des activités de l’entreprise sur ces mêmes conditions. 

Les travaux ont été conduits à l’échelle du Groupe en 2023 avec l’aide de Salterbaxter (1) et avec l’implication de l’équipe Risk Management (voir cartographie des risques ESG, section 4.1.5), en partant des mêmes enjeux-clés en matière de RSE pour Publicis Groupe, que ceux qui ont constitué la base de la cartographie des risques ESG. Les travaux sur les risques ESG ont également été rapprochés des travaux conduits en 2024 sur les risques liés au Plan de vigilance (section 4.6). Trois groupes de parties prenantes ont été sollicités pour des entretiens qualitatifs : les salariés (à différents niveaux, managers comme salariés), les clients (principalement des clients internationaux) et des investisseurs. Les points de vue exprimés par les consommateurs et utilisateurs ont été intégrés sur la base de résultats d'enquêtes faites par des tiers ou par des agences du Groupe (voir section 4.3.12.6). Les points de vue des associations et ONG ont été pris en compte, au regard des échanges directs qui existent localement et/ou de leurs propres publications (voir section 4.1.8). Quant aux universités et écoles, les relations locales étroites dans le cadre de nos programmes de recrutement permettent de recueillir leurs points de vue (voir section 4.1.8).

Le périmètre pris en compte est celui des opérations en propre de l’entreprise, ainsi que ses relations commerciales avec ses clients en aval, et avec ses fournisseurs en amont, donc principalement la chaîne de valeur de rang 1, mais parfois au-delà.

[ESRS 2 SBM-3-48 (b) à (g), ESRS 2 IRO-1-53 (b) i, ii, iii]

Les cinq étapes de travail ont été les suivantes :

  • analyse contextuelle et sectorielle, documentaire et réglementaire. L’analyse documentaire a pris en compte les aspects réglementaires et l’interprétation des textes, le point de vue des organisations professionnelles ainsi que la revue des critiques formulées par des associations ou des activistes à l’égard de l’industrie de la communication ;
  • recoupement des travaux avec ceux de la cartographie des risques ESG ;
  • entretiens qualitatifs avec des clients appartenant à des secteurs différents dans plusieurs pays dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ;
  • entretiens qualitatifs avec quelques investisseurs ESG ;
  • entretiens internes qualitatifs avec des salariés, complétés par des webinaires dans quatre pays en 2023 : États-Unis, France, Inde et Royaume-Uni, et renouvelés en 2024 en France et au Royaume-Uni pour approfondir le volet opportunités. Ces entretiens ont été complétés par une enquête interne début 2024 à laquelle 350 salariés familiers de la RSE ont répondu, en utilisant la plateforme interne Marcel Intelligence. Une seconde enquête a été réalisée de la même manière fin 2024, confirmant les conclusions du début d’année. Publicis Groupe n’a pas de comité social et environnemental (CSE) au niveau du Groupe, le comité de groupe en France n’ayant pas les attributions d’un CSE. [ESRS 2 IRO-1-53 (a) & (b) i à iv ; ESRS 2 IRO-1-53 (e) à (h)]

L’analyse de double matérialité a permis de hiérarchiser les IRO (Impacts, Risques et Opportunités) en s’appuyant sur :

  • la grille de sévérité des impacts à 4 degrés (1-faible, 2-modéré, 3-élevé, 4-majeur) utilisée pour hiérarchiser les risques Groupe (voir section 2.2.4) ;
  • la grille de probabilité ou d’occurrence à 4 degrés (1-rare, 2-possible, 3-probable, 4-certain) utilisée pour hiérarchiser les risques Groupe (voir section 2.2.4) ;
  • la temporalité utilisée est celle recommandée par les ESRS et est présentée dans le tableau ci-dessous autour des notions de court terme (1 an) ou moyen terme (entre 1 et 5 ans) ou long terme (au-delà de 5 ans).