Document d'enregistrement universel 2024

Glossaire

Les critères RSE qui pourraient être illicites et/ou précaires ne pouvant par ailleurs s’appliquer à l’ensemble de nos collaborateurs compte tenu de l’évolution de la réglementation aux États-Unis, il a été décidé de les retirer de nos plans LTIP. Les conditions de performance de la rémunération variable long-terme du Président-Directeur Général seront alors uniquement fondées sur l’atteinte de critères financiers évalués sur un groupe de référence élargi, afin de tenir compte des réorganisations en cours dans notre industrie.

Rémunération fixe

La partie fixe de la rémunération du Président-Directeur Général est déterminée en prenant en compte :

  • le périmètre de responsabilités et la complexité des tâches ;
  • le parcours et l’expérience du titulaire de la fonction ;
  • la cohérence par rapport à d’autres fonctions du Groupe (équité interne) ;
  • les pratiques de marché pour des fonctions identiques ou similaires (compétitivité externe).

Le niveau de la rémunération fixe du Président-Directeur Général est réexaminé tous les deux ans, comme pour les autres cadres dirigeants du Groupe afin d’en apprécier régulièrement la pertinence et la compétitivité.

En principe, la rémunération du Président-Directeur Général n’est réévaluée qu’à échéance relativement longue, conformément aux recommandations du code Afep-Medef, et lorsqu’une révision est justifiée, par exemple par l’évolution du périmètre de responsabilités de la fonction ou par le positionnement de la rémunération par rapport aux pratiques de marché ainsi qu’aux pratiques internes.

La rémunération fixe brute annuelle de M. Arthur Sadoun en tant que Président-Directeur Général de Publicis Groupe SA s’élève à 1 170 000 euros par an. Cette rémunération fixe brute annuelle lui est applicable depuis le 1er janvier 2022.

L’analyse de la rémunération fixe de M. Arthur Sadoun en comparaison avec celles de ses pairs du groupe de référence “CAC 25” (1) (telle qu’illustrée ci-dessous) ainsi qu’avec celles des dirigeants des principaux concurrents de Publicis Groupe, à savoir WPP, Omnicom et IPG, montre que la rémunération fixe demeure inférieure à la médiane du « CAC 25 » et du groupe de sociétés comparables (WPP, Omnicom et IPG).

Il est proposé de la laisser inchangée.

  • Groupe de Référence 1er quartile: 1 030
  • Publicis Fixe actuel: 1 170
  • Groupe de Référence Médiane: 1 300
  • Groupe de Référence 3ème quartile: 1 550
Rémunération variable annuelle

La rémunération variable annuelle a vocation à représenter une part substantielle (33 %), mais non prépondérante, de la rémunération totale annuelle cible du Président-Directeur Général en cas d’atteinte des objectifs fixés et à l’inciter à la surperformance en permettant de récompenser un dépassement de ses objectifs.

La rémunération variable annuelle est soumise à des conditions de performance mesurables et vérifiables tant sur les objectifs financiers que non financiers.

Aucun montant minimum n’est garanti. La rémunération variable annuelle est calculée le cas échéant prorata temporis pour l’année de début de mandat et l’année de fin de mandat.

Elle repose sur plusieurs critères dont la performance est mesurable. Ces critères sont appréciés séparément et prennent en compte :

  • la performance globale (croissance organique et marge opérationnelle) du Groupe ;
  • l’atteinte d’objectifs liés à la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) ;
  • la réalisation, le cas échéant, d’objectifs individuels du dirigeant, appréciée a posteriori en tenant compte des résultats chiffrés et éléments de contexte dans lesquels la performance a été réalisée.

Ces paramètres sont fixés à l’avance pour chaque exercice et sont proposés par le Comité de rémunération au Conseil d’Administration.

Pour que la partie variable de la rémunération de M. Arthur Sadoun soit à la fois plus incitative en cas de bonne performance et plus pénalisante en cas de sous-performance, les objectifs sont fixés par palier pour les critères financiers (entre les paliers, à la proportionnelle) :

  • si le premier palier n’était pas atteint la part de la rémunération variable annuelle correspondante serait à zéro ;
  • au premier palier, la part de la rémunération variable annuelle correspondante serait à 80 % ;
  • au deuxième palier, la part de la rémunération variable annuelle correspondante serait à 100 % ;
  • en cas d’atteinte ou de dépassement du troisième palier, la part de la rémunération variable annuelle correspondante serait à 162,5 %.

Ainsi la rémunération variable annuelle, dont la cible se situe à 200 % de la rémunération fixe annuelle, peut se trouver dans le meilleur des cas à 300 %. A contrario, en cas de sous-performance, la rémunération variable serait impactée négativement très fortement et pourrait être de zéro.