Ce schéma représente la politique de rémunération applicable à Arthur Sadoun, Président-Directeur Général, pour l’année 2025(1).
CONDITIONS DE PERFORMANCE mesurées sur 3 ans :
Rémunération long terme : 50 %
CONDITIONS DE PERFORMANCE :
20 % de conditions non financières :
10 % Impact et Équité
10 % Lutte contre le dérèglement climatique
Depuis 2019, Publicis s’est toujours attaché à fixer des objectifs RSE ambitieux et exigeants. L’évolution du contexte géopolitique, notamment aux États-Unis, l’accroissement important du périmètre du Groupe, ainsi que les excellents résultats déjà obtenus, permettent de considérer une trajectoire ajustée sans surperformance.
S’agissant du critère relatif à la mixité (pourcentage de femmes dans les Comités Exécutifs les plus significatifs), l’évolution de la jurisprudence de la Cour Suprême des États-Unis rend celui-ci précaire voire illicite, avec des répercussions pour le Groupe visibles dès 2024. Ainsi, le périmètre sur lequel cet objectif est évalué ne peut inclure les États-Unis. Pour 2025, l’objectif de femmes dans les Comités Exécutifs les plus significatifs, hors États-Unis, a été fixé à 46% pour rester en ligne avec les attentes du Groupe dans ce domaine.
S’agissant du critère relatif à la lutte contre le dérèglement climatique, la bascule vers 100% d’énergies renouvelables en source directe présente des difficultés ponctuelles aux États-Unis, où les lois en vigueur dans certains États ou villes ne permettent pas de choisir son fournisseur d’électricité, et où, le gestionnaire de l’immeuble est bloqué dans son contrat avec son fournisseur d’énergie, ne permettant pas d’accéder dans ce contexte à un mix énergétique plus favorable en ENR. Ainsi, la transformation des contrats d’électricité vers 100% d’énergies renouvelables en source directe présente des difficultés ponctuelles liées à la situation aux États-Unis qui affectent la capacité du Groupe à poursuivre la trajectoire revue avec un an d’avance sur la trajectoire de référence fixée en 2019. Dans ce contexte difficile de l’approvisionnement en énergies renouvelables en source directe, l’objectif 2025 sera de consolider le niveau déjà atteint de 75% (avec 1 an d’avance sur la trajectoire initiale), compte tenu de la croissance des activités et de l’intégration sur une année pleine des acquisitions réalisées notamment aux États-Unis en 2024.
C’est pourquoi il est proposé de revoir à compter de l’exercice 2025 les critères de performance de la part variable annuelle et long terme du Président-Directeur Général.
La part variable annuelle resterait fondée sur les critères financiers (croissance et marge) et RSE. La surperformance ne porterait plus que sur les critères financiers l’incitant à continuer l’excellent travail réalisé au cours des dernières années et le périmètre d’évaluation des critères RSE serait revu conformément à l’évolution de la réglementation aux Etat-Unis, tout en maintenant des objectifs ambitieux.