Document d'enregistrement universel 2023

Glossaire

Le PIB du Royaume‑Uni a connu une trajectoire proche de celle des pays de la zone euro, même si plus volatile. Son PIB devrait croître de 0,5 % en 2023, en fort ralentissement par rapport à 2022 (+ 4,3 %). Le repli du commerce mondial a affecté ses exportations (en baisse de 0,6 %, après une hausse de 9 % en 2022) et ses importations (en baisse de 1,4 %, après une forte hausse de 14,6 % en 2022). Comme en zone euro, le déficit des comptes publics a légèrement diminué, et est passé de 5,1 % à 4,9 % du PIB : la dépense publique a baissé de 0,2 %. Malgré la politique monétaire restrictive de la Banque d’Angleterre, l’inflation demeure un sujet préoccupant outre‑Manche : elle reste à 7,4 % en 2023 contre 9,1 % en 2022

La réouverture de l’économie chinoise décidée en décembre 2022, au terme d’une période « Zéro Covid », a permis un rebond important, puisque le PIB a crû de 5,2 % en 2023, après 3 % en 2022. C’est la consommation qui a le plus bénéficié de la réouverture sanitaire ; par exemple, les ventes au détail ont augmenté de 18 % en avril 2023 contre avril 2022, ou encore 12,7 % en mai. Le dernier chiffre connu des ventes au détail atteint 10 % (novembre 2023). En revanche, le commerce extérieur a baissé d’une manière importante : les exportations sont en repli de 4,1 % en 2023, et les importations, de 5,3 %. L’inflation n’a pas connu le même retour que dans les pays occidentaux, puisqu’elle est restée confinée à 2 % en 2022, et qu’elle revient autour de zéro en 2023, avec un risque de déflation. L’économie chinoise est toujours affectée par une crise immobilière majeure.

Les cours du pétrole, de l’énergie et des produits alimentaires ont baissé en 2023. Le ralentissement économique mondial a limité la demande des matières premières industrielles, alors que les prix des matières premières agricoles ont reflué après la forte hausse de l’année précédente. Les prix du pétrole ont terminé proche des plus bas de l’année, en dépit de la guerre qui oppose le Hamas à Israël, qui pourrait entraîner des conséquences géopolitiques majeures dans des pays producteurs de pétrole.

Dans cet environnement macro-économique incertain, le marché publicitaire a continué à progresser en 2023. Selon les prévisions de Zenith publiées en décembre 2023, les dépenses publicitaires mondiales se sont ainsi établies à 874 milliards de dollars, en hausse estimée de 5,2 %. Bien que légèrement inférieure aux prévisions de juin 2023, la croissance de 2023 s’est maintenue à un niveau historiquement élevé, d’autant plus qu’elle fait suite à une hausse de 16 % en 2021 puis de 6 % en 2022.

Dans ce contexte, le Groupe a continué à déployer ses services et ses produits grâce à un mix d’activité et un positionnement uniques, pour aider ses clients à transformer leur marketing et leur business model.

Cela a permis au Groupe d’enregistrer, en 2023, une nouvelle année record sur l’ensemble de ses indicateurs.

Le revenu net du Groupe s’est établi à 13 099 millions d’euros, et se compare à 12 572 millions en 2022, en hausse de 4,2 % en publié et de 6,3 % en organique.

La marge opérationnelle est ressortie à 2 363 millions d’euros, en hausse de 4,3 %, résultant en un taux de marge opérationnelle de 18,0 %, stable par rapport à 2022.

Le résultat net du Groupe a été de 1 312 millions d’euros, en augmentation de 7,4 % par rapport à 2022.

Le résultat net courant (tel que défini dans la note 10 des comptes consolidés) s’est établi à 1 767 millions d’euros, par rapport à 1 611 millions d’euros en 2022. Le résultat net courant dilué par action s’élève à 6,96 euros, en hausse de 9,6 % par rapport à celui de 2022.

Au 31 décembre 2023, le bilan a fait ressortir une position nette de trésorerie de 909 millions d’euros, qui se compare à une trésorerie nette de 634 millions d’euros au 31 décembre 2022. L’endettement financier net moyen était de 432 millions d’euros en 2023, par rapport à 685 millions d’euros en 2022.

Le dividende qui sera proposé à l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 mai 2024 est de 3,40 euros par action. Rapporté au bénéfice net par action courant dilué, il représente un taux de distribution de 48,9 % et s’inscrit dans la politique de distribution du dividende, dont la fourchette s’établit entre 45 % et 50 %. Sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale, la mise en paiement du dividende se fera le 3 juillet 2024, intégralement en numéraire.