Le développement par acquisitions d’entreprises ou prises de participations peut présenter des risques.
Un des volets de la stratégie du Groupe vise à enrichir la palette des services offerts dans le domaine de la publicité, de la communication, du conseil, de la data, de la transformation digitale et du commerce et à développer ses activités dans des marchés à forte croissance. Dans cette perspective, l’identification de cibles à acquérir peut se révéler délicate et l’évaluation des risques liés à une opération d’acquisition ou de prise de participations peut être erronée. En outre, il est possible que certains risques ne soient pas divulgués par les vendeurs. On notera que le contexte réglementaire changeant et imprévisible dans certains pays émergents (voir section 2.2.4) et certaines pratiques locales dans ces régions constituent une source supplémentaire de risques liés aux acquisitions. De plus, l’acquisition d’une société peut être réalisée à des conditions moins satisfaisantes que prévu et l’intégration d’une société nouvellement acquise au sein du Groupe peut s’avérer difficile ou ne pas dégager la totalité des synergies et autres avantages attendus. De tels événements pourraient avoir sur le Groupe des conséquences défavorables.
Une description des principales acquisitions réalisées par le Groupe au cours de l’année 2022 figure à la section 1.4.1. (Voir également la note 3 des comptes consolidés (section 6.6) relative aux « Variations du périmètre de consolidation »).
Les écarts d’acquisition et les actifs incorporels (marques, relations clientèle) inscrits au bilan du Groupe pour les entreprises acquises peuvent devoir être dépréciés.
Des montants importants sont inscrits au bilan du Groupe au titre des écarts d’acquisition (pour un montant de 12 546 millions d’euros) et des actifs incorporels (pour un montant de 1 247 millions d’euros) au 31 décembre 2022. En effet, du fait de la nature de l’activité du Groupe, les actifs les plus importants sont en général incorporels et comptabilisés en tant que tels. Le Groupe procède chaque année à une évaluation de ces écarts d’acquisition et de ces actifs incorporels afin de déterminer s’ils ne doivent pas être dépréciés. Les hypothèses faites en vue d’estimer les résultats et les flux de trésorerie prévisionnels lors de ces réévaluations peuvent ne pas être confirmées par les résultats réels ultérieurs. Si le Groupe était amené à opérer de telles dépréciations, la perte comptable en découlant pourrait influer négativement sur les résultats et la situation financière du Groupe. L’analyse des écarts d’acquisition et des actifs incorporels inscrits au bilan du Groupe figure en notes 11 et 12 des comptes consolidés (section 6.6).
Le Groupe peut être assigné ou conjointement cité dans une action judiciaire intentée contre ses clients par des tiers, par des concurrents de ces clients, par une autorité administrative ou de régulation ou encore par une association de consommateurs. Ces actions pourraient notamment porter sur les griefs suivants :
Les dommages et intérêts éventuels à régler, ainsi que les honoraires d’avocats pouvant découler de telles actions, peuvent avoir un impact négatif sur les résultats du Groupe. De plus, l’image de l’agence peut se trouver entachée par de telles actions.
Le Groupe peut être confronté à un risque de réputation accru associé au fait de travailler pour des clients perçus comme étant nuisibles à l’environnement.
Le Groupe peut également, dans le cours normal de son activité, faire l’objet de demandes d’informations par des autorités judiciaires ou administratives dans le cadre d’enquêtes sur les pratiques commerciales de son secteur d’activité.
Le Groupe est soumis à des réglementations strictes de lutte contre la corruption. Le Groupe opérant dans un certain nombre de pays où le risque de corruption a été considéré comme élevé, un manquement à ces réglementations (y compris en raison d’un manquement de la part d’un partenaire) pourrait se produire en dépit du programme Groupe de prévention et de lutte contre la corruption.
La Société n’a connaissance d’aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, en suspens ou dont elle serait menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ou du Groupe, autre que celles mentionnées à la note 21 des comptes consolidés (section 6.6).
Depuis 2005, Publicis Groupe SA fait l’objet d’une notation financière. Celle-ci s’établit à BBB, avec perspective stable, pour Standard & Poor’s et à Baa2, perspective stable, pour Moody’s Investors Service. Une dégradation éventuelle des notations financières pourrait restreindre la capacité du Groupe de lever des fonds et se traduire par une augmentation du taux d’intérêt auquel le Groupe pourrait emprunter à l’avenir.
Le Groupe est exposé à un risque de liquidité dans le cas où ses encaissements, qui représentent plusieurs fois ses revenus, ne couvriraient plus ses décaissements alors même que sa capacité à mobiliser de nouvelles ressources financières serait épuisée ou insuffisante.
Dans un contexte de hausse des taux qui pourrait fragiliser certaines banques, le Groupe utilise principalement des banques internationales de premier plan (core banks).