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- IT : Pour un total estimé de 5 255 TeqCO2. Les materiels informatiques (serveurs, ordinateurs station de travail et ordinateurs portables, écrans, téléphones mobiles, tablettes, imprimantes...) sont pris en compte sous la forme d'un inventaire exhaustif de l'ensemble de matériels de bureautique et connectique utilisés par les salariés pour leurs activités quotidiennes, sur le lieu de travail ou chez eux. Le Groupe cherche à utiliser les solutions issues du Green IT, partout où c'est possible, permettant de travailler avec des ordinateurs plus économes, des logiciels et de programmes plus vertueux.
- papier : 152 tonnes ont été consommées dont 87 % des volumes sont certifiés ou normés (FSC, PEFC ou autres labels) tout comme le sont les consommables (cartouches, fournitures…). Depuis des années, la politique « zéro papier » a été implantée partout. Le déploiement de dispositifs comme Follow Me permet de choisir l’imprimante en fonction des types de documents à imprimer et d’enclencher l’impression par badge.
- Activités avec consommation d'énergie hors scopes 1+2 pour un total estimé de 9 351 TeqCO2.
Les émissions mesurées dans cette catégorie tiennent compte des émissions en amont et des pertes liées à la consommation d'énergie, calculées à partir de la consommation d'énergie du Groupe et à l'aide des ensembles de données appropriés.
- Transports amont : non pertinent au regard de l'activité de services intellectuels.
- Déchets pour un total de 2 759 tonnes :
- le volume des déchets (non dangereux) qui sont recyclés est estimé à 1 502 tonnes. L’essentiel de ces volumes est constitué de papiers et cartons. Ils sont traités dans des filières de recyclage avec traçabilité (certaines agences ayant depuis plusieurs années une traçabilité en place pour 100 % des volumes). Le Groupe ne gère pas de déchets dangereux ou toxiques compte tenu de ses activités de services. Début 2020, le Groupe a lancé un plan mondial de lutte contre le plastique à usage unique, l’objectif étant d’atteindre sa disparition dans toutes les entités. Même si la pandémie a amené un usage accru d'éléments de protection individuelle à usage unique, la majeure partie des fournitures de bureau avec du plastique ont été éliminées.
- les déchets électroniques sont repris dans les filières locales DEEE ou WEEE, ou dans le cadre des contrats de reprise de matériels, permettant aussi une seconde vie pour ces matériels encore utilisables.
- la question du gaspillage alimentaire est suivie depuis plusieurs années. Dans toutes les agences, les collaborateurs doivent réduire le gaspillage du quotidien et renforcer les logiques de partage, afin de lutter contre la précarité alimentaire. Par exemple, en fin d’après-midi, des collaborateurs peuvent récupérer à la cafétéria (kitchen, coffee room) des surplus alimentaires intacts issus de réunions. En France, Sodexo, partenaire du Groupe notamment sur les sites des Champs-Élysées et de Bastille, est très actif tant dans sa propre chaîne de production (de l’amont à l’aval) que dans sa communication sur les enjeux du gaspillage auprès des salariés-clients des restaurants d’entreprise. Le Groupe défend une alimentation responsable, équitable et durable, prioritairement locale et soucieuse du bien-être animal, comme en témoignent plusieurs projets réalisés avec différents clients (voir www.publicisgroupe.com section RSE).
- Déplacements professionnels, pour un total estimé de 49 913 TeqCO2 et couvrant les :
- déplacements en avion pour un total de 45 256 TeqCO2. Depuis 2013, Publicis Groupe comptabilise les émissions carbone des vols en fonction de la distance parcourue et de la classe des passagers, grâce à un reporting mensuel qui couvre plus de 90 % des vols. Ces déplacements en avion font l'objet d'une validation à plusieurs niveaux qui amène les salariés concernés à repenser l'organisation de leurs déplacements, en concentrant les réunions sur plusieurs jours pour éviter des allers-retours inutiles. Les impératifs business et en accord avec les clients sont prioritaires. Pour tout autre motif, ce déplacement doit être approuvé par un membre de la Direction générale. Avec la reprise des réunions en physique, les vols professionnels ont repris, en hausse par rapport à 2021 mais en baisse par rapport à 2019. Compte tenu de l'impact de ces déplacements en avion, ils sont intégrés dans le programme actuel du Groupe de compensation carbone. En 2022, un suivi mensuel des déplacements aériens a été mis en place afin d'identifier les leviers de réduction.
- autres déplacements, en train et autres modes y compris location de véhicules.
- Déplacements domicile-travail des salariés pour un total estimé de 22 783 TeqCO2.
- Les bureaux du Groupe se situent dans des grandes métropoles du monde entier. Les salariés sont donc encouragés et incités à utiliser les transports en commun (prise en charge partielle ou totale...) ou d'autres formes de mobilités douces (vélo électrique...), et à faire du co-voiturage. Le télétravail partiel permet de réduire ces déplacements du quotidien, en permettant également moins de fatigue pour les salariés. En 2022, avec le retour au bureau généralisé, les impacts sont en hausee par rapport à 2021 mais en baisse par rapport à 2019, année de référence.
- Actifs loués en amont, pour un total estimé de 34 104 TeqCO2. Ces émissions proviennent de l'exploitation des actifs loués par le Groupe au cours de l'année de référence, et qui ne sont pas déjà incluses dans les inventaires scope 1 ou scope 2 du Groupe, calculées en équivalent carbone par mètre carré d'espace de bureau.