Guidelines expose 12 sujets-clés avec un niveau d’exigence accru sur plusieurs critères. Ce document (accessible sur le site du Groupe) est une annexe obligatoire à tout contrat signé entre le Groupe et un fournisseur. Publicis Groupe utilise la plateforme Ecovadis et invite ses fournisseurs à se faire évaluer sur cette plateforme indépendante ; d’autres évaluations réalisées par des tiers externes neutres et indépendants, datant de moins de 12 à 18 mois, sont prises en compte par la Direction des achats. Pour les fournisseurs locaux, principalement de très nombreuses petites et moyennes entreprises, ils peuvent procéder à une autoévaluation RSE sur la plateforme propriétaire « P.A.S.S » (voir section 4.2.7 Achats Responsables).
Le dispositif d’alerte (Whistleblowing, voir ci-après 4.2.6) en place au sein du Groupe a été étendu aux signalements liés au devoir de vigilance ; ce dispositif consolidé autour d’une adresse unique ethicsconcerns@publicisgroupe.com est destiné à recueillir et traiter les requêtes internes ou externes.
La cartographie spécifique des risques et atteintes graves liés au devoir de vigilance est mise à jour par la Direction de l’audit interne et des risques. Elle a été présentée au Comité des risques et stratégies du Conseil de surveillance le 1er mars 2021. Malgré le contexte exceptionnel de l’année, il n’a pas été identifié de risques d’atteintes graves sur les trois piliers constitutifs du Plan de vigilance. En effet, les activités de services intellectuels du Groupe n’exposent pas l’entreprise à des risques graves comme ceux liés à des activités de production manufacturière. Cependant, trois types de risques nécessitent une attention particulière. Le premier est relatif à la santé mentale, risque accru dans le contexte pandémique face auquel les équipes du GSO se sont mobilisées très activement pour mettre à disposition des collaborateurs des solutions à même de les aider. Le deuxième concerne d’éventuels risques liés la gestion des données personnelles, qu’il s’agisse des salariés ou de données clients, dans un contexte de cyberattaques accrues. Au regard des contrôles renforcés, les risques d’exposition ont été très limités et bien parés. Les guidelines du Global Data Protection Office (GDPO) en matière de protection des données ont été très suivies par les équipes opérationnelles et le Global Security Office (GSO) a renforcé ses contrôles à tous les niveaux. Enfin, au regard de l’actualité de ces trois dernières années et de l’intensité des épisodes météorologiques extrêmes pouvant intervenir simultanément et affecter une partie des équipes et des infrastructures IT, en 2021, le Steering Committee a soutenu le projet de conduire une analyse plus poussée des risques environnementaux et climat (voir chapitre 4.3).
Les droits humains et les libertés fondamentales ne doivent jamais être bafoués ; ils doivent être protégés et respectés que ce soit à l’égard des salariés, des clients et partenaires, et des fournisseurs :
Sur ces cinq points, le Groupe demande à ses fournisseurs de s’aligner sur ces standards qui font partie des CSR for Business Guidelines et sont annexés aux contrats signés entre le Groupe et ses fournisseurs.
Les campagnes pro bono, comme les activités de bénévolat (voir chapitre 4.2.9) en faveur d’organisations ou de causes d’intérêt général liées aux droits de l’homme (des hommes, des femmes, des enfants ou contre toute forme d’exclusion et de discrimination) illustrent l’engagement pérenne du Groupe, des agences et des collaborateurs, au service de la défense des droits humains.