The Great Resignation : Ces deux années de pandémie ont provoqué un phénomène sans précédant dans l’histoire américaine du travail appelé « The Great Resignation » – la grande démission – qui a impacté tous les secteurs d’activités et tous les niveaux hiérarchiques ; d’autres pays ont constaté un mécanisme similaire. Il s’agit d’un phénomène massif de démission des salariés qui a touché Publicis Groupe comme les autres grandes entreprises. Des efforts de recrutement importants ont été menés en parallèle, avec un flux net de plus de 10 % des effectifs en 2021.
Les salariés se répartissent comme suit :
L’organisation du travail est articulée autour de la gestion de projets, adaptée aux besoins exprimés par les clients et aux attentes des salariés eux-mêmes. Le temps de travail est encadré localement par des lois et règlements. Ces deux années de travail à domicile (working from home) intenses ont non seulement permis de repenser le travail du futur, mais aussi de renforcer partout les règles à respecter par toutes et tous afin de faciliter la déconnexion des salariés.
La réalisation des projets pour les clients nécessite souvent de la flexibilité de la part des salariés ; en contrepartie de cette souplesse dont ils font preuve, le management local des agences met en place des mesures leur permettant de compenser leurs efforts et de disposer de plus de temps durant les périodes estivales (ex : en été, les vendredis après-midi sont non travaillés dans plusieurs agences américaines) ou au moment de fêtes importantes comme en Chine (Nouvel An Chinois…), en Inde (Diwali…) ou aux États-Unis (Thanksgiving…). Au plus fort de l’épidémie et des confinements 95 % des effectifs du Groupe avait basculé en télétravail ; pour moins de 5 % des effectifs, la présence sur site peut être requise notamment dans des fonctions supports comme la continuité de service des équipes informatique, ou pour des équipes des services généraux en charge de l’entretien et de la sécurité des bâtiments.
(1) Définition : le taux d’absentéisme est égal au nombre total de journées perdues, pour absences autres que les congés payés, les congés de maternité-paternité, divisé par le nombre total de jours ouvrés de l’année.