2020 Rapport Financier Annuel

Chapitre 3. Gouvernance et rémunérations

Cette politique est adoptée après que le Conseil de surveillance s’assure, d’une part, de sa conformité à l’intérêt social de Publicis Groupe tout en veillant à ce qu’elle soit attractive et compétitive afin de permettre d’attirer et de retenir les meilleurs talents et, d’autre part, de sa capacité à contribuer à la pérennité du Groupe tout en étant au service de la stratégie commerciale décrite à la section 1.3.2 du présent document. En ce sens, la politique de rémunération repose sur un juste équilibre entre les différents éléments de rémunération (rémunération fixe, part variable cible et rémunération variable long terme en actions de performance notamment ) pour tenir compte des pratiques de marché et intégrer des critères de performance du Groupe à moyen-long terme. En effet, les critères financiers (à savoir la croissance organique et la marge opérationnelle), ainsi que les projets structurants pour le Groupe (notamment la mise en œuvre d’actions stratégiques clés dont les effets se manifestent pleinement sur le développement du Groupe), constituent une part importante de la rémunération variable des mandataires sociaux.

Conformément à la décision du Conseil de surveillance, il est précisé que les modifications suivantes ont été apportées à la politique de rémunération par rapport aux principes et critères de rémunération ayant fait l’objet du vote des actionnaires lors de la dernière Assemblée générale du 27 mai 2020 :

  •  le Conseil de surveillance du 25 novembre 2020 a décidé de nommer M. Michel-Alain Proch au Directoire du Groupe en remplacement de M. Jean-Michel Etienne dont le mandat a pris fin, comme prévu, le 31 décembre 2020. M. Michel-Alain Proch a rejoint le Groupe au
    15 janvier 2021 et a repris les fonctions opérationnelles de Directeur Financier Groupe dans l’ensemble du périmètre de M. Jean-Michel Etienne début février. La politique de rémunération applicable à M. Michel-Alain Proch est décrite au chapitre 3.2.1.8 du présent document ;
  •  dans le cadre des dispositions de l’indemnité de départ applicables à chacun des membres du Directoire, les conditions de conservation des droits à actions gratuites ont été strictement alignées sur les contraintes posées par le code Afep-Medef et les meilleures pratiques de place. Ainsi, en cas de départ contraint, le mandataire social pourra conserver les actions de performance qui lui auront été attribuées prorata temporis ;
  •  pour M. Steve King, le Conseil de surveillance a revu pour 2021 ses objectifs financiers et non financiers notamment pour tenir compte de son rôle en Europe et de la réorganisation du Groupe vers la responsabilité P&L au niveau des pays ;
  •  le critère lié à la croissance organique des revenus nets de la Société dans le calcul de la part variable annuelle a été modifié pour fixer le seuil maximal de paiement à l’atteinte du Target (cible), seuil qui est fixé à plus de 30% au-delà du Commitment (budget annuel), comme cela a été fait dans l’ensemble du Groupe pour mobiliser toutes les équipes sur la réalisation d’une croissance organique élevée en 2021 ;
  •  dans le cadre de la proposition de renouvellement du mandat de M. Maurice Lévy en tant que Président du Conseil de surveillance, M. Maurice Lévy a proposé de réduire sa rémunération, qui serait fixée à 1 300 000 euros bruts à compter de 2021 (alors qu’elle était nominalement fixée à 1 900 000 euros auparavant).
Contenu de la politique de rémunération applicable à l’ensemble des mandataires sociaux

D’une manière générale, Publicis Groupe a mis en place une politique de rémunération exigeante ayant pour but de motiver les collaborateurs pour qu’ils apportent leur meilleure contribution à l’atteinte des objectifs stratégiques du Groupe et pour en assurer la performance à long terme. La structure de rémunération est communiquée de manière claire et transparente aux collaborateurs, aux actionnaires et aux investisseurs. Publicis Groupe se réfère aux recommandations du code Afep-Medef.

La politique de rémunération des mandataires sociaux repose sur les mêmes principes que ceux applicables aux collaborateurs : clarté, compétitivité (face aux concurrents et dans les marchés dans lesquels Publicis Groupe opère), équité interne, incitation à la performance et égalité femme/homme. La structure de la rémunération est fonction de la position et des responsabilités dans le Groupe et combine les éléments suivants : le salaire de base (qui reconnaît l’expérience et les responsabilités), la part variable (qui rémunère la performance de l’année) et les attributions d’actions de performance notamment (qui reconnaissent et encouragent à la contribution à la performance à moyen-long terme du Groupe sur la base de critères mesurables).

La politique de rémunération présente les méthodes d’évaluation à appliquer aux mandataires sociaux pour déterminer dans quelle mesure il a été satisfait aux critères de performance prévus pour la rémunération variable et la rémunération en actions. Afin de déterminer dans quelle mesure les mandataires sociaux satisfont à ces critères de performance, le Conseil de surveillance s’appuie sur les propositions et les travaux du Comité de rémunération qui s’attache à préparer et vérifier, avec l’aide notamment du Secrétariat Général et du Directeur Financier Groupe, la performance de chaque mandataire sur chacun des critères par rapport aux objectifs fixés. Cette vérification est documentée et mise à la disposition des membres du Conseil de surveillance.

Les critères de répartition de la somme fixe annuelle allouée par l’Assemblée générale aux membres du Conseil de surveillance sont présentés à la section 3.2.1.2 du présent document.