2020 aura été une année de contrastes, avec d’une part une crise sanitaire qui a fait lourdement chuter les divers Produit Intérieur Brut (PIB) – hormis l’économie de la Chine, en croissance sur 2020 – des émeutes sociales (Black Lives Matter), un Brexit incertain et des élections américaines sous haute tension, alors que d’autre part de nombreux marchés actions ont inscrit de nouveaux records historiques.
La quantité de monnaie en circulation est un des principaux paramètres expliquant la distorsion entre la croissance économique et l’évolution des cours de Bourse. L’action des grandes Banques Centrales pour réagir à la pandémie du Covid-19 a ainsi autorisé l’envolée des dettes publiques, privées et la fameuse « hélicoptère monnaie », concrètement des chèques et des virements envoyés directement aux consommateurs.
C’est le facteur « monnaie » qui a permis d’éviter la banqueroute mondiale et qui a rendu étanches les marchés financiers au choc économique de la crise sanitaire. Les perspectives données par les Banques Centrales elles-mêmes prévoient que cette politique pourrait durer encore plusieurs années et la forte hausse des ratios dette/PIB est devenue une donnée acceptée, presque naturelle.
Dans ce contexte, la crise sanitaire a dynamisé les secteurs d’activité de la technologie, de la santé et des valeurs dites stay at home, les investisseurs privilégiant pendant une large partie de l’année les valeurs dites de croissance. En 2020, le Nasdaq (compartiment technologique américain) a enregistré sa meilleure année depuis 11 ans, soutenu par les GAFA avec Alphabet (+ 31 %), Apple (+ 80 %), Facebook (+ 33 %), Amazon (+ 76 %) et Microsoft (+ 41 %). Les marchés actions américains ont ainsi globalement inscrit de nouveaux records, avec un Dow Jones en croissance également, à + 7,3 % et un S&P 500 à + 16,3 %.
En parallèle, les actions européennes sont restées à la traîne pendant une grande partie de l’année et n’ont commencé à effacer le choc du Covid-19 qu’en fin d’année. Ainsi, les actions du CAC 40 sont dans un processus de rattrapage vis-à-vis de Wall Street depuis le quatrième trimestre 2020, avec le fort rebond des valeurs cycliques européennes qui avaient été très affectées en mars dernier. Le CAC 40 termine ainsi 2020 en baisse de 7,1 % l’année 2020 après avoir été en baisse de 35 % mi-mars et avoir touché un plus bas de 3 800 points.
Les révisions des bénéfices par action des titres du Stoxx 600 European Media ont fait état d’une baisse de quasiment 30 % en 2020, contre près de 40 % pour l’ensemble du Stoxx 600. Pourtant, en performance boursière, le secteur a baissé de - 7,7 % en 2020 contre - 4 % pour le Stoxx 600 global, impliquant ainsi une mauvaise performance relative.
Les cours des agences de publicité européennes ont fini en hausse d’au moins 50 % par rapport à leurs points bas du mois de mars, et ont presque doublé dans le cas de Publicis. Publicis (+ 1 %) et Interpublic (+ 1,8 %) ont enregistré les meilleures performances des agences, contrastant avec la baisse de - 25 % de WPP, - 23 % d’Omnicom et de - 19 % pour Dentsu. Les performances en organique de Publicis et Interpublic sont les meilleures en organique du secteur des agences sur base des neuf premiers mois de l’année. Publicis a également fait preuve sur l’année 2020 d’une maîtrise de ses coûts et de sa trésorerie, et tout en ayant acquis Epsilon dix-huit mois plus tôt.
La communication financière de Publicis Groupe repose sur le principe de fournir des informations précises, transparentes et sincères sur la situation du Groupe à l’ensemble des marchés financiers dans le cadre des textes, normes et procédures en vigueur en France : loi de sécurité financière, normes IFRS (International Financial Reporting Standards). Les relations investisseurs de Publicis Groupe dialoguent de façon étroite et permanente avec les analystes des sociétés de courtage et des fonds d’investissement. La communication financière de Publicis Groupe auprès des investisseurs institutionnels se traduit par l’organisation de réunions sur les principales places financières mondiales, et par la participation des représentants du Groupe à des conférences d’investisseurs.
Au cours de l’année 2020, Publicis Groupe a rencontré environ 500 investisseurs institutionnels , lors de rendez-vous privés (roadshows) et de conférences investisseurs . En raison du Covid-19, l’intégralité des rendez-vous à compter de mars 2020 s’est effectuée virtuellement.