Amérique latine (hors Brésil) et Brésil, ainsi que sur les autres écarts d’acquisition.
L’évaluation nécessaire aux tests sur les écarts d’acquisition les plus significatifs a été réalisée par un expert indépendant. Les tests de dépréciation sur les écarts d’acquisition ont été effectués soit :
Les projections pour les années 2021 à 2025 prévoient un retour progressif à une situation pré-pandémie qui reste différencié selon les zones géographiques. Les taux de croissance annuels composés appliqués sur la période du plan d’affaires ont été corroborés avec des études de marché sectorielles sur les dépenses publicitaires par pays ou zone géographique.
Les tests réalisés au 31 décembre 2020 permettent de conforter ceux réalisés au 30 juin 2020. Ces derniers avaient été réalisés selon cinq scénarios différents afin d’obtenir des fourchettes d’estimation suffisamment larges pour conclure sur le risque de dépréciation. Les tests réalisés à la clôture ont permis de préciser les hypothèses opérationnelles de chaque zone géographique.
La méthode appliquée pour la détermination des taux d’actualisation et des taux de croissance à l’infini est inchangée. Les taux d’actualisation après impôt retenus se situent entre 8,5 % (10,9 % avant impôt) et 14 % (19,2 % avant impôt). Le taux de croissance à l’infini utilisé dans les projections se situe entre 1,5 % et 3,3 %.
Les tests de dépréciation ont conduit à constater une perte de valeur de 15 millions d’euros dont 4 millions d’euros sur la zone Amérique latine et 11 millions d’euros sur les autres écarts d’acquisition liés aux activités événementielles et notamment l’organisation de forums. Les tests de sensibilité réalisés montrent qu’il n’y a pas de charge de dépréciation complémentaire à constater dans les unités génératrices de trésorerie du Groupe.
Les principales hypothèses retenues pour la réalisation des tests sont présentées dans le tableau ci-dessous :
31 décembre 2020 | |||
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(en millions d’euros) | Valeur comptable des écarts d’acquisition | Taux d’actualisation après impôt | Taux de croissance à l’infini |
Amérique du Nord | Amérique du Nord 31 décembre 2020 7 442 | 8,5 % | 2 % |
Europe | Europe 31 décembre 2020 1 559 | 9 % -12 % | 1,5 % -2,5 % |
Asie-Pacifique | Asie-Pacifique 31 décembre 2020 1 040 | 9,3 % | 2,5 % |
Afrique-Moyen-Orient | Afrique-Moyen-Orient 31 décembre 2020 306 | 10 % | 2,6 % |
Amérique latine | Amérique latine 31 décembre 2020 191 | 13 %-14 % | 2,8 %-3,3 % |
Autres écarts d’acquisition | Autres écarts d’acquisition 31 décembre 2020 320 | 8,5 % -11 % | 1,5 % -2 % |
Total des écarts d’acquisition après perte de valeur | Total des écarts d’acquisition après perte de valeur 31 décembre 2020 10 858 |
Les valeurs recouvrables, déterminées dans le cadre des tests de dépréciation, ont fait l’objet de tests de sensibilité pour mesurer les impacts d’une majoration des taux d’actualisation de 1 % et d’une diminution des taux de croissance à l’infini de 0,5 %. Ces impacts sont les suivants :
Au 31 décembre 2019, les tests réalisés sur les écarts d’acquisition n’avaient pas conduit le Groupe à constater de perte de valeur. Les taux d’actualisation après impôt retenus se situaient entre 9 % (13 % avant impôt) et 14 % (18,5 % avant impôt). Les taux de croissance à l’infini utilisés dans les projections se situaient entre 0,5 % et 3,5 %.
Dans le cadre du programme d’optimisation des locaux visant à regrouper les agences sur un ou plusieurs sites dans les principaux pays, il a été nécessaire de vider des espaces loués, afin de mieux utiliser l’espace existant sur les autres sites. En conséquence, les droits d’utilisation concernant les espaces vacants ont fait l’objet d’une perte de valeur totale ou partielle, il en est de même des agencements attachés à ces espaces.
La perte de valeur comptabilisée en 2020 s’élève à 226 millions d’euros (170 millions d’euros nets d’impôts), dont 126 millions d’euros au titre des droits d’utilisation et 41 millions d’euros au titre des agencements. Les frais à payer tels que les charges locatives et éventuelles taxes sur locaux vacants pour 59 millions d’euros sont inclus dans les provisions sur engagements immobiliers et comprennent également les pénalités de sortie anticipée.
La perte de valeur comptabilisée en 2019 s’élevait à 127 millions d’euros, dont 56 millions d’euros au titre des droits d’utilisation (Suite page 222)