La situation financière et les résultats du Groupe dépendent des méthodes comptables, hypothèses, estimations et jugements retenus lors de l’élaboration des comptes consolidés. Le Groupe fonde ses estimations sur son expérience passée ainsi que sur un ensemble d’autres hypothèses jugées raisonnables au regard des circonstances afin d’évaluer les valeurs à retenir pour les actifs et passifs du Groupe. Les réalisations pourraient néanmoins différer de façon significative des estimations retenues.
Les caractéristiques des principales méthodes comptables, les jugements et autres incertitudes affectant l’application de ces méthodes comptables, ainsi que la sensibilité des résultats aux changements des conditions et hypothèses, sont des facteurs à prendre en compte. En effet, le Groupe élabore des estimations et des hypothèses concernant le futur. Les estimations comptables ainsi obtenues seront, par définition, rarement égales aux réalisations. Au 31 décembre 2020, les hypothèses retenues tiennent compte des effets de la crise liée au Covid-19 notamment dans l’établissement des plans d’affaires à cinq ans et dans l’estimation des créances douteuses.
Les principales hypothèses concernant des événements futurs et les autres sources d’incertitude liées au recours à des estimations à la date de clôture pour lesquelles il existe un risque significatif de modifications des valeurs nettes comptables d’actifs et de passifs au cours d’un exercice ultérieur concernent :
Des éléments détaillés figurent dans les notes 6, 21, 22, 29 et 31.
Les principales hypothèses et estimations affectant l‘application des méthodes comptables ont été revues afin de tenir compte du contexte de la crise liée au Covid-19. Les principaux effets sont les suivants :
Les écarts d’acquisition ont fait l’objet de tests de dépréciation au 31 décembre 2020 en complément de ceux déjà réalisés au 30 juin 2020. Ces tests ont conduit le Groupe à enregistrer un complément de perte de valeur sur les écarts d’acquisition en particulier dans les activités évènementielles (organisation de forums) de 15 millions d’euros dans les comptes annuels (voir note 6).
La revue des indices de perte de valeur a conduit le Groupe à effectuer des tests sur les actifs incorporels liés aux acquisitions amortis, qui ont conduit le Groupe à raccourcir la durée d’amortissement de certaines relations clients (voir note 6).
Conformément aux règles et méthodes comptables du Groupe, une revue des créances clients a été réalisée pour identifier celles qui présentent un risque de non-recouvrement. Au cas par cas, des dépréciations de créances clients ont été comptabilisées dans les comptes annuels.
Concernant les pertes sur créances attendues, la méthode simplifiée permise par IFRS 9 et appliquée par le Groupe a été adaptée pour prendre en compte l’accroissement des risques liés à la crise.
En lien avec les conséquences de la crise liée au Covid-19, les créances clients ont été dépréciées pour un montant complémentaire de 14 millions d’euros au 31 décembre 2020, comptabilisé dans les autres charges opérationnelles.
Une analyse des besoins de financement généraux du Groupe a été réalisée. En prenant en compte les lignes de crédit disponibles non utilisées, il apparaît que le Groupe dispose des liquidités suffisantes pour faire face à ses besoins pour les 12 prochains mois.
Il convient également de noter que le Groupe avait tiré de manière préventive sur sa ligne de crédit renouvelable de 2 milliards d’euros (2,2 milliards de dollars) en vue de faire face à tout impact potentiel à court terme de la pandémie mondiale sur ses activités : pour une période de trois mois commençant le 20 mars pour la totalité de la ligne, puis pour une deuxième période de trois mois, le 20 juin, pour seulement la moitié de celle-ci soit 1,1 milliard de dollars. Le montant des intérêts liés au tirage de cette ligne de crédit correspond à une charge de 11 millions d’euros sur l’exercice. Au 31 décembre 2020, la ligne de crédit a été totalement remboursée.