2020 Rapport Financier Annuel

5.4 Situation financière et trésorerie

Chapitre 5. Commentaires sur l’exercice

5.4 Situation financière et trésorerie

5.4.1 Flux de trésorerie

Les flux nets de trésorerie liés à l’activité se sont traduits par un excédent de 2 966 millions d’euros en 2020 contre un excédent de 2 342 millions d’euros l’année précédente. L’impôt payé ressort à 293 millions d’euros en 2020 contre 349 millions d’euros pour la même période de l’année précédente. La variation du besoin en fonds de roulement est positive et s’établit à 1 047 millions d’euros contre 394 millions d’euros en 2019.

Les flux nets liés aux opérations d’investissement comprennent les acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles, les acquisitions nettes d’immobilisations financières et les acquisitions et cessions de filiales. Le montant net des flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement correspond à une utilisation de trésorerie de 309 millions d’euros en 2020 contre une utilisation de 4 260 millions d’euros en 2019. Les investissements nets en immobilisations corporelles et incorporelles se sont établis à 155 millions d’euros (incluant les investissements relatifs au plan immobilier « All in One ») contre 225 millions en 2019. Le montant (net de cessions) consacré aux acquisitions de filiales s’est élevé à 145 millions d’euros en 2020 contre 4 055 millions d’euros en 2019 (incluant principalement l’acquisition d’Epsilon pour 4,5 milliards de dollars).

Les opérations de financement se sont traduites par une utilisation de 1 988 millions d’euros en 2020 contre un excédent de 2 129 millions d’euros l’année précédente. Le flux sortant de cash est principalement lié aux remboursements d’emprunts pour 1 302 millions d’euros (parmi lesquels 940 millions sont liés à des remboursements anticipés d’une partie des prêts souscrits pour l’acquisition d’Epsilon). Ce flux est également lié aux intérêts payés sur 2020 pour un montant de 184 millions d’euros contre 96 millions d’euros en 2019, en lien avec l’intégration de la dette financière sur l’acquisition d’Epsilon sur une année pleine, le tirage sur la ligne RCF de 2 milliards d’euros en mars, de manière préventive pour faire face à un potentiel impact de la pandémie sur la liquidité, remboursée pour moitié en juin et pour l’autre moitié en s eptembre , ainsi que le coût du débouclement anticipé de swaps croisés de taux-change pour 16 millions d’euros en décembre 2020. Par ailleurs, le niveau des dividendes payés est en diminution (112 millions d’euros en 2020 contre 297 millions en 2019), suite à la décision de réduire de moitié le dividende par action, et la grande proportion (plus de 60 %) d’actionnaires qui ont opté pour le paiement par actions.

Au total, la position de trésorerie du Groupe nette des soldes créditeurs de banques a augmenté de 290 millions d’euros au cours de l’exercice, contre une augmentation de 215 millions d’euros l’année précédente.

En incluant les lignes de crédit qui peuvent être tirées rapidement, la liquidité disponible pour le Groupe s’établit à 6 306 millions d’euros au 31 décembre 2020, contre 6 045 millions d’euros au 31 décembre 2019.

Free cash flow

Le free cash flow du Groupe, avant variation du besoin en fonds de roulement, est en baisse de 5,0 %, à 1 190 millions d’euros par rapport à 2019. Les intérêts financiers incluent notamment les intérêts relatifs à la dette d’acquisition d’Epsilon. Les impôts payés sont de 293 millions d’euros, en baisse, comparés à 349 millions d’euros en 2019. Les investissements nets en immobilisations sont en baisse de 70 millions d’euros. Le Groupe a été très sélectif dans sa politique d’investissement, favorisant les dépenses informatiques, notamment dans le cadre des initiatives de travail à distance prises en 2020.

La variation du besoin en fonds de roulement est positive et s’établit à 1 047 millions d’euros contre 394 millions d’euros en 2019. Le Groupe a fait preuve d’une grande rigueur dans la gestion de son besoin en fonds de roulement depuis le début de la crise jusqu’à la fin de l’année. Certains facteurs ont eu un impact sur la fin d’année : le mix des activités, un taux de recouvrement plus important, ainsi que certains éléments qui ont eu un impact significatif sur le besoin en fonds de roulement non opérationnel tels que des provisions pour restructuration, ainsi que l’augmentation des provisions pour bonus. De plus, certains gouvernements, comme aux États-Unis, ont différé le paiement des charges sociales pour aider les entreprises à faire face à la crise de la Covid-19.