Le plan de vigilance du Groupe est communiqué aux filiales. Il est intégré dans le Code d’éthique du Groupe « Janus ». Les dirigeants d’agences sont responsables de l’exécution des actions locales et les indicateurs sont suivis au niveau du Groupe.
La mise en œuvre des actions se fait avec l’implication des centres de services partagés (Re:Sources). Des procédures d’évaluation de la situation des filiales, des sous-traitants ou fournisseurs avec lesquels est entretenue une relation commerciale, sont mises en œuvre de façon régulière.
Tous les aspects relatifs aux salariés du Groupe sont suivis par les équipes Talents et Ressources Humaines des agences et pays à travers les indicateurs mentionnés, et complétés le cas échéant.
Les aspects relatifs aux fournisseurs Groupe sont suivis par la Direction des achats du Groupe, en coordination avec la Direction RSE du Groupe. Le document CSR for Business Guidelines expose 12 sujets-clés avec un niveau d’exigence accru sur plusieurs critères. Ce document (accessible sur le site du Groupe) est une annexe obligatoire à tout contrat signé entre le Groupe et un fournisseur. Publicis Groupe utilise la plateforme Ecovadis et invite ses fournisseurs à se faire évaluer sur cette plateforme indépendante ; d’autres évaluations réalisées par des tiers externes neutres et indépendants, datant de moins de 12 mois, sont prises en compte par la Direction des achats. Pour les fournisseurs locaux, principalement de très nombreuses petites et moyennes entreprises, ils doivent désormais procéder à une autoévaluation RSE sur la plateforme propriétaire Groupe « P.A.S.S ». (voir section 4.2.5 Achats Responsables).
Le dispositif d’alerte (Whistleblowing, voir ci-après 4.4.4.4) en place au sein du Groupe a été étendu aux signalements liés au devoir de vigilance ; ce dispositif consolidé autour d’une adresse unique ethicsconcerns@publicisgroupe.com est destiné à recueillir et traiter les requêtes internes ou externes.
En 2020, la cartographie spécifique des risques et atteintes graves liés au devoir de vigilance a été mise à jour par la Direction de l’audit interne et des risques. Elle a été présentée au Comité des risques et stratégies du Conseil de surveillance. Malgré le contexte exceptionnel de l’année, il n’a pas été identifié de risques d’atteintes graves sur les trois piliers constitutifs du Plan de vigilance. En effet, les activités de services intellectuels du Groupe n’exposent pas l’entreprise à des risques graves comme ceux liés à des activités de production manufacturière. Cependant, deux types de risques sont apparus au cœur des préoccupations. Le premier est relatif à la santé mentale, risque qui s’est accru dans le contexte de la pandémie Covid-19 face auquel les équipes se sont mobilisées très activement pour mettre à disposition des collaborateurs des solutions à même de les aider. Le second concerne d’éventuels risques liés la gestion des données personnelles, qu’il s’agisse des salariés ou de données Clients, dans un contexte de cyberattaques accrues. Au regard des contrôles renforcés, les risques d’expositions ont été très limités et bien parés. Les guidelines du GlobalData Protection Office (GDPO) en matière de protection des données ont été très suivies par les équipes opérationnelles, et le Global Security Office (GSO) a renforcé ses contrôles à tous les niveaux.
Les droits humains et les libertés fondamentales ne doivent jamais être bafoués ; ils doivent être protégés et respectés que ce soit à l’égard des salariés, des clients et partenaires, et des fournisseurs. Publicis Groupe a mis en place des dispositifs afin de prévenir les atteintes graves en matière de droits humains et libertés fondamentales :