Le revenu net de Publicis Groupe pour le 1er trimestre 2020 est de 2 481 millions d’euros, comparé à 2 118 millions d’euros en 2019, en croissance de 17,1 %. Les effets de la variation des taux de change ont un impact positif de 33 millions d’euros. Les acquisitions (nettes de cessions) ont eu une contribution positive sur le revenu net à hauteur de 393 millions d’euros, reflétant principalement la contribution d’Epsilon et dans une moindre mesure celle de Rauxa, partiellement compensées par les cessions de PHS et Proximedia.
La croissance organique est de -2,9 %, une performance encourageante due en partie à la performance des Etats-Unis et malgré les premières retombées du Covid-19.
Revenu net | ||||
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Millions D’euros | Q1 2020 | Q1 2019 | Croissance publiée | Croissance organique |
Europe | Europe Revenu net 578 | Europe 633 | Europe -8,7% | -9,2% |
Amérique du Nord | Amérique du Nord Revenu net 1 555 | Amérique du Nord 1 139 | Amérique du Nord +36,5% | +0,5% |
Asie Pacifique | Asie Pacifique Revenu net 219 | Asie Pacifique 207 | Asie Pacifique +5,8% | -1,9% |
Amérique Latine | Amérique Latine Revenu net 54 | Amérique Latine 66 | Amérique Latine -18,2% | -10,9% |
Moyen Orient & Afrique | Moyen Orient & Afrique Revenu net 75 | Moyen Orient & Afrique 73 | Moyen Orient & Afrique +2,7% | +0,6% |
Total | Total Revenu net 2 481 | Total 2 118 | Total +17,1% | -2,9% |
L’Europe affiche une baisse de son revenu net de 8,7 % et de 9,2 % en base organique. Plusieurs pays de la zone ont d’une part de forts comparables l’année dernière et ont, d’autre part, enregistré une baisse brutale de leur activité en mars, alors que la pandémie se propageait et que les mesures de confinement s’étendaient. La France et le Royaume-Uni ont enregistré des baisses de leur revenu net, respectivement de 12,9 % et 9,6 % en organique au cours du trimestre. L’Italie et l’Allemagne ont respectivement enregistré une baisse de 6,1 % et 7,1 %.
Le revenu net de l’Amérique du Nord a augmenté de 36,5 % au premier trimestre 2020, avec la contribution d’Epsilon. Sur une base organique, la performance a été de +0,5%. Cela inclut une croissance organique de 0,2% aux États-Unis, et une bonne performance du Canada avec une croissance organique de 3,1 %. La tendance sous-jacente est encourageante, en particulier sur les deux premiers mois de l’année, où les secteurs de la création et des médias ont connu une croissance de 5% aux États-Unis. Par ailleurs, la performance de Publicis Sapient était en légère hausse aux États-Unis au premier trimestre, grâce aux premiers effets de son repositionnement sur de la transformation digitale des entreprises. Il faut également noter qu’Epsilon 2.0, le cœur de leur l’expertise data et tech, qui représente 80% de leur activité historique, a enregistré des revenus nets stables sur le trimestre, après une solide progression de 5% sur les deux premiers mois de l’année.
L’Asie Pacifique affiche une croissance de 5,8 % en publié et une diminution de 1,9 % en organique. La Chine, premier pays touché par la pandémie de Covid-19 pendant la majeure partie du premier trimestre, a été gravement affectée et a enregistré une baisse de 15,3 %. Cette croissance négative a été compensée par une forte performance dans d’autres pays de la zone, notamment en Inde avec +12,7 % sur une base organique et grâce aux pays d’Asie du Sud-Est comme Singapour ou la Thaïlande.
L’Amérique latine a enregistré une baisse de 18,2 % de son revenu net en publié et de 10,9 % en organique. La plupart des pays de cette zone ont connu une baisse, mais le Brésil, avec -20,5 % sur une base organique, en explique la majeure partie, en raison de pertes de contrats en 2019, de reports de campagnes clients ainsi que de la fermeture d’une agence au 1er semestre 2019.
La région Moyen-Orient et Afrique a enregistré une croissance de 2,7 % en publié et +0,6 % en organique, malgré une base très élevée l’année précédente, notamment chez Publicis Sapient.
Au 31 mars 2020, la dette nette s’élevait à 4 094 millions d’euros, contre 2 713 millions à la fin de l’année 2019 et 885 millions à fin mars 2019. La hausse est principalement due à l’acquisition d’Epsilon en juillet 2019.
L’endettement net moyen du groupe s’est élevé à 3 486 millions d’euros au premier trimestre 2020, contre 229 millions d’euros au premier trimestre 2019.